Good day,
In its fight against parallel exchange and money laundering, the government has just decided to install exchange offices at the borders, where travelers would be required to declare their currencies.
First observations:
1) Travelers leaving the country would be required to leave the national territory immediately after the granting of their foreign exchange allowance, thus making it escape the parallel exchange. Good initiative, when the traveler is heading to Europe, Asia or America, but not at the land borders, where traffickers only stamp their passports at the border police before returning to the country, to feed the parallel exchange.
Furthermore, limiting the transfer of foreign currency to only once per calendar year would be justifiable for tourists, but not for businessmen who are required to make several trips. Moreover, these are their own currencies and they have the right to dispose of them as they wish, in time and space.
2) Travelers arriving in the country (especially emigrants) would be required to make the official exchange upon arrival. Except that they are not required to make any minimum exchange and they would be interested in feeding the parallel exchange to increase their "parity", by hiding their currencies in their luggage. Unless they search them all and systematically. Which would be tedious and contradictory, especially for tourists.
3) Unfortunately, on the technical level, the new measures not only suffer from delays in implementation but also from the absence of reliable and generalized mechanisms at the borders for granting foreign currency, which must escape parallel exchange. All this to say that when the political power decides on an economic or financial change, it must take into account the technical foundations essential for the reliability of new measures.
Conclusion:
Insufficient measures, not to say illusory... In terms of exchange, the turkey of the farce is the national currency. How can we consolidate its parity on the international market and make it a strong currency, like that of modern countries? That is the real patriotic fight!
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Bonjour,
Dans sa lutte contre le change parallèle et le blanchement d'argent, le gouvernement vient de décider l'installation de bureaux de change aux frontières, où les voyageurs seraient tenus de déclarer leurs devises.
Premières observations :
1) Les voyageurs en partance du pays seraient tenu de quitter le territoire national immédiatement après l'octroi de leur allocation-devises, la faisant échapper ainsi au change parallèle. Bonne initiative, lorsque le voyageur se dirige en Europe, Asie ou Amérique, mais pas au niveau des frontières terrestres, où des trafiquants ne font que composter leurs passeports à la police des frontières avant de retourner au pays, pour alimenter le change parallèle.
Par ailleurs, la limitation du transfert de devises une seule fois par année civile serait justifiable pour des touristes, mais pas pour des hommes d'affaires qui sont tenus de faire plusieurs sorties. Du reste, il s'agit de leurs propres devises et ils ont le droit d'en disposer comme ils l'entendent, dans le temps et l'espace.
2) Les voyageurs arrivant au pays (notamment les émigrés) seraient tenus de faire le change officiel à leur arrivée. Sauf qu'ils ne sont obligés à aucun minima de change et ils auront intérêt à alimenter le change parallèle pour augmenter leur "parité", en cachant leurs devises dans leurs bagages. A moins de les fouiller tous et systématiquement. Ce qui serait fastidieux et antinomique, notamment pour des touristes.
3) Malheureusement, sur le plan technique, les nouvelles mesures accusent non seulement des retards d'application mais également l'absence de dispositifs fiables et généralisés aux frontières d'octroi des devises, qui doivent échapper au change parallèle. Tout ceci pour dire que lorsque le pouvoir politique décide d'un changement économique ou financier, il doit tenir compte des soubassements techniques indispensables pour la fiabilité de nouvelles mesures.
Conclusion :
Mesures insuffisantes, pour ne pas dire illusoires... En matière de change, le dindon de la farce, c'est la monnaie nationale. Comment faire pour consolider sa parité sur le marché international et en faire une devise forte, comme celle des pays modernes ? Là est le véritable combat patriote!
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