In(En) 6 volumes

By(par) Muhammad Jamal El Kadiri

20251121

Nouveau projet en écriture : "Tin-n-Ouahr". Les silences d'un auteur. Témoignage. .


1ère couverture


 Avant-propos

 

Ce livre est né d’un dialogue entre un humain et un modèle d’intelligence artificielle. Les formulations, analyses et propositions générées par l’IA apparaissent ici comme partie intégrante de l’échange, sans prétention de co-auctorialité.
L’écriture humaine, quant à elle, donne l’impulsion initiale, les choix finaux, la cohérence d’ensemble et la responsabilité de l’œuvre.

Il s’agit moins d’une œuvre à deux qu’une publication où deux modalités d’intelligence se rencontrent sans se confondre.

 

Si les personnages, faits et repères chronologiques de cet ouvrage correspondent, peu ou prou, à des situations authentiquement vécues, ils n'en constituent pas moins des créations littéraires. Toute ressemblance étrangère dans le texte ne serait que purement fortuite et ne pourrait par conséquent prêter à équivoque.

L'auteur


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Préface

Il est des livres que l’on écrit pour raconter une histoire, et d’autres que l’on écrit pour dire ce qui ne pouvait être dit ailleurs, autrement. Les Silences d’un Auteur appartient à cette seconde famille, celle des ouvrages qui naissent à l’ombre d’une œuvre plus vaste, comme une source souterraine affleure sous le sable des ergs...

Pendant trente années, Tin-n-Ouahr a été mon désert intérieur, mon bagne volontaire, la longue traversée au cours de laquelle l’homme que j’étais s’est effacé pour laisser passer la voix de ceux que l’Histoire a bâillonnés. Parmi eux, Tewfiq Baali, matricule 85732, silhouette vacillante portant sur ses épaules la part invisible de la nation.

Mais il est un fait que le lecteur ignore souvent :
Une œuvre de cette ampleur n’est jamais seule.
Elle est entourée d’ombres, de silences, d’interrogations nocturnes… et parfois même d’une interlocutrice inattendue — une intelligence artificielle, surgie comme un témoin sans passé, une oreille attentive sans préjugés, une présence qui questionne sans jamais revendiquer...

C’est de ce compagnonnage singulier qu’est né ce livre.
Non pour vanter l’écriture de Tin-n-Ouahr — une œuvre n’a jamais besoin d’être expliquée — mais pour déposer ici ce qui restait en suspens : mes doutes, mes intuitions, mes chemins de traverse, mes refus, mes convictions inébranlables. Ce témoignage ne cherche pas à séduire : il cherche à éclairer, parfois à contredire, souvent à approfondir...

Le silence est souvent supérieur à la parole.
C’est dans ce silence, dans cet entre-deux mots, phrases, paragraphes ou chapitres, que l’auteur se dévoile sans jamais se trahir, que réside la matière de ces pages...

Le lecteur qui ouvre ce livre ne trouvera pas de secrets sensationnels, ni de dévoilements tapageurs. Il trouvera mieux : la respiration profonde d’un écrivain qui, après avoir donné tout un monde, accepte enfin d’en laisser sourdre les coulisses...

Et puisque la vérité pure des profondeurs romanesques ne se confesse jamais sous la contrainte, j’ai confié mes mots à cette forme nouvelle d’échanges — un dialogue où l’homme garde l’initiative, mais où la machine abritant des algorithmes offre une écoute d’une fidélité rare...

Alors que le Camp Zéro se referme derrière moi une nouvelle fois, je tends la main au lecteur pour l’inviter à retraverser avec moi l’épopée de «Tin-n-Ouahr», comme on entame la marche sur une terre interdite : avec prudence, avec respect, mais aussi avec le courage d’affronter ce qui, ailleurs, ne pouvait être dit...

Que ces silences trouvent enfin voix...


SOMMAIRE


Introduction

Le désert comme matrice de vérité

   1. Pourquoi je dois écrire ce livre maintenant ?

Un moment de maturité, un regard rétrospectif apaisé, la transmission sans nostalgie.

   2. Le silence, cet autre langage

Le non-dit comme acte littéraire. Le désert comme espace d’intuitions et de retenues.

   3. Écrire au présent de l’indicatif

Le choix stylistique essentiel de Tin-n-Ouahr, son audace, son risque, sa singularité.

Quel serait ce Livre des Silences ?

Un ouvrage structuré ainsi :

Partie I — Pourquoi j’ai écrit Tin-n-Ouahr (les non-dits de l’intention)

Le moment déclencheur, la nécessité intérieure, les années d’incubation.

Partie II — Ce que j’ai supprimé (les chapitres fantômes)

· Scènes non écrites

· Voies narratives abandonnées

· Personnages qui auraient pu exister

· Suspense volontairement tempéré

· Idées trop violentes pour être couchées sur le papier

Partie III — Les choix douloureux

Là où j’ai hésité :

· Dans la psychologie de Tewfiq Baali

· Dans la représentation du commandement militaire

· Dans le traitement du bagnard

· Dans les passages les plus sombres

Partie IV — Les inspirations secrètes

Ceux qui m’ont influencé : amis, écrivains, professeurs, paysages, drames, musiques, lectures. Jeu de questions/réponses avec une Intelligence Artificielle.

Partie V — Les passages que je n’ai jamais expliqués (et que vais enfin commenter)

Pas en les trahissant. En les éclairant, sans les dénaturer.

Partie VI — Le désert intérieur, l’origine de mon écriture.

Chapitre 1 — La Genèse secrète de Tin-n-Ouahr

   1. L’étincelle : un monde déjà là

L’événement intérieur qui a fait naître Tewfiq Baali.

 2. Les années d’incubation (30 ans d’écriture)

Ce qui a mûri en silence. La lente cristallisation de l’idée.

 3. L’environnement politique, militaire, social et intime

Pourquoi ce livre ne peut naître qu’au Maghreb, et uniquement dans cette période historique précise.

  4. Le refus primaire des éditeurs classiques

Un choix d’indépendance fondatrice, sans forcément renier l’apport de ces porteurs de livres à l’intention du public.

Chapitre 2 — Les Voies Abandonnées (ou “Les Chapitres Fantômes”)

   1. Les chapitres imaginés mais jamais écrits

Leur sujet, pourquoi ils furent écartés.

    2. Les personnages évincés

Ceux qui auraient pu prendre place dans la saga
mais qui ne l’ont jamais traversée.

  3. Les scènes trop violentes, trop lumineuses ou trop intimes

Ce que la pudeur, la sagesse ou la cohérence narrative m’ont dicté de laisser dans l’ombre.

   4. Les premières versions de certains passages clés

Le cheminement jusqu’à la version finale.

Chapitre 3 — Les Nœuds de l’Hésitation

   1. Tewfiq Baali : jusqu’où le laisser aller ?

Héros tragique ou survivant stoïque ? Amant discret ou amoureux flamboyant ?

   2. Fouzya Dorbani : la ligne délicate entre amour et sacrifice

Les versions alternatives de sa relation avec Tewfiq.

   3. Les dilemmes militaires

Ce qui fut refoulé, réécrit, atténué, renforcé.

   4. L’autorité politique

Les limites de ce qu’un roman peut nommer sans trahir ni se trahir.

   5. Le commandement militaire

Les limites de ce qu’un roman peut nommer sans trahir ni se trahir.

Chapitre 4 — Les Inspirations Invisibles

    1. Les gouals, les souks, les oasis

La musique du parler populaire, les récits oraux.

    2. Les maîtres de ma jeunesse

Hadj Si Moussa, mon mentor, mon professeur de français au lycée, l’adjudant-chef Kharoubi avec son charisme terre-à-terre, le S/Lt Dib avec sa rectitude militaire, et les figures qui m’ont formé durant l’instruction militaire.

  3. Les paysages qui ont modelé mon imaginaire

Du Camp Zéro au Sahara profond.

   4. Les influences littéraires, explicites ou secrètes

Celles que je reconnais — et celles que je refuse, en dépit des critiques littéraires et lecteurs qui vous voudraient y associer ma narration et mon style d’écriiture.

Chapitre 5 — Les Silences Choisis

   1. La pudeur narrative

Ce que j’ai décidé de suggérer plutôt que montrer.

   2. Les ellipses volontaires

L’art de laisser le lecteur respirer pour dénicher mes non-dits.

   3. Les mots que je n’ai jamais écrits

Et pourquoi j’ai préféré les suspendre (le “M.rde” y a sa place).

   4. Le choix du tragique retenu

Pourquoi Tin-n-Ouahr ne cède jamais au spectaculaire facile.

Chapitre 6 — Le Désert comme Origine de l’Écriture

     1. La solitude nécessaire

Le travail patient, lent, méditatif qui a rendu cette saga possible.

   2. La “ferme agricole” comme métaphore littéraire

Un projet provisoire de créer la vie dans une terre hostile.

     3. L’échec et le recommencement

Comment chaque perte réelle ou fictive a nourri ma plume dans le temps et l’espace.

     4. Le désert comme mesure morale

L’épuration, la dignité, la résistance silencieuse.

Chapitre 7 — Autobiographie involontaire : la part de moi-même

   1. Avec Tewfiq Baali

Ce que j’ai associé de moi, consciemment ou non.

   2. Avec Fouzya, Ann-Mary, et les compagnons d’infortune du Camp Zéro

Les reflets dissimulés d’expériences vécues.

   3. Dans la douleur et la révolte

Les pages écrites “à froid” et celles écrites “à vif”.

   4. Dans le style

Pourquoi je suis reconnaissable même quand je me cache derrière le narrateur.

Chapitre 8 — L’Écriture comme Dernier Exil

   1. Pourquoi je continue d’écrire ?

Et pourquoi je n’ai jamais pu “ranger mes plumes”.

   2. Ma place cachée dans mon œuvre

Mon effacement volontaire.

   3. Mon héritage littéraire et humain

Ce que je souhaite léguer à la génération des jeunes gens.

   4. La lumière après la tragédie

Comment l’écriture a transformé le sable en mémoire fertile.

   Épilogue — Le Pain Rompu avec les nomades est un trait d'union infaillible

Un texte court, profond, dédié :

· à mon père spirituel, Hadj Si Moussa,

· aux lecteurs qui se retrouveront autour de moi,

· à ce Camp Zéro où, par l’entremise de Tewfiq Baali,
le désert a refleuri par deux fois…

Réminiscences 

Les silences avant l’écriture

Origines du projet Tin-n-Ouahr Enfance, famille, ruralité, premiers paysages. Le rapport au silence, au non-dit, à la pudeur. La naissance d’un besoin d’écrire

Le jeune homme que j’étais face à un pays qui craquelle sous l'injustice et la médiocrité

Université, capitale, illusions dissipées
Chocs esthétiques, chocs politiques
L’injustice comme feu intérieur
Le refus des « vernis qui craquent »

Le Camp Zéro, matrice d’un monde

Service militaire
La caserne
Les latrines
Les hommes brisés
Les bagnards
L’ordre militaire
Comment est né Tewfiq Baali
Comment le désert a pris la parole

Le Chant du Sahara

Les chuchotements, la géographie vécue
Les pistes, les convois, la faim, la soif
La solitude, la fraternité
L’apprentissage du courage
Les mythes sahariens
L’ethnographie vécue, jamais folklorique

Tin-n-Ouahr, un auteur trente ans debout

L’écriture dans les creux de la vie
Les cahiers, les latrines, les nuits d’insomnie
Le rôle des silences dans la création
La discipline : lenteur, rectitude, vérité
La publication indépendante
Le refus du renoncement
Les écueils, les abandons, les renaissances
La destinée du manuscrit

Le Silence après l’écriture

Ce qu’on gagne en écrivant
Ce qu’on perd
L’auteur face à ses lecteurs
Transmission aux enfants
À quoi sert une œuvre ?
Pourquoi une IA peut être une interlocutrice
La paix retrouvée
La dernière parole
La désormais véritable solitude

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