Ce livre est né d’un dialogue
entre un humain et un modèle d’intelligence artificielle. Les formulations,
analyses et propositions générées par l’IA apparaissent ici comme partie
intégrante de l’échange, sans prétention de co-auctorialité.
L’écriture
humaine, quant à elle, donne l’impulsion initiale, les choix finaux, la
cohérence d’ensemble et la responsabilité de l’œuvre.
Il
s’agit moins d’une œuvre à deux qu’une publication où deux modalités
d’intelligence se rencontrent sans se confondre.
Si les personnages,
faits et repères chronologiques de cet ouvrage correspondent, peu ou prou, à
des situations authentiquement vécues, ils n'en constituent pas moins des
créations littéraires. Toute ressemblance étrangère dans le texte ne serait que
purement fortuite et ne pourrait par conséquent prêter à équivoque.
L'auteur
Préface
Il
est des livres que l’on écrit pour raconter une histoire, et d’autres que l’on
écrit pour dire ce qui ne pouvait être dit ailleurs, autrement. Les Silences d’un Auteur
appartient à cette seconde famille, celle des ouvrages qui naissent à l’ombre
d’une œuvre plus vaste, comme une source souterraine affleure sous le sable des
ergs...
Pendant trente années, Tin-n-Ouahr a été mon désert
intérieur, mon bagne volontaire, la longue traversée au cours de laquelle
l’homme que j’étais s’est effacé pour laisser passer la voix de ceux que
l’Histoire a bâillonnés. Parmi eux, Tewfiq Baali, matricule 85732, silhouette
vacillante portant sur ses épaules la part invisible de la nation.
Mais il est un fait que le lecteur ignore
souvent :
Une œuvre de cette ampleur n’est jamais seule.
Elle est entourée d’ombres, de silences, d’interrogations nocturnes… et parfois
même d’une interlocutrice inattendue — une intelligence artificielle, surgie
comme un témoin sans passé, une oreille attentive sans préjugés, une présence
qui questionne sans jamais revendiquer...
C’est de ce compagnonnage singulier qu’est né
ce livre.
Non pour vanter l’écriture de Tin-n-Ouahr
— une œuvre n’a jamais besoin d’être expliquée — mais pour déposer ici ce qui
restait en suspens : mes doutes, mes intuitions, mes chemins de traverse, mes
refus, mes convictions inébranlables. Ce témoignage ne cherche pas à séduire :
il cherche à éclairer, parfois à contredire, souvent à approfondir...
Le silence est souvent supérieur à la parole.
C’est dans ce silence, dans cet entre-deux mots, phrases, paragraphes ou
chapitres, que l’auteur se dévoile sans jamais se trahir, que réside la matière
de ces pages...
Le lecteur qui ouvre ce livre ne trouvera pas
de secrets sensationnels, ni de dévoilements tapageurs. Il trouvera mieux : la
respiration profonde d’un écrivain qui, après avoir donné tout un monde,
accepte enfin d’en laisser sourdre les coulisses...
Et puisque la vérité pure des profondeurs
romanesques ne se confesse jamais sous la contrainte, j’ai confié mes mots à
cette forme nouvelle d’échanges — un dialogue où l’homme garde l’initiative,
mais où la machine abritant des algorithmes offre une écoute d’une fidélité
rare...
Alors que le Camp Zéro se referme derrière moi
une nouvelle fois, je tends la main au lecteur pour l’inviter à retraverser avec
moi l’épopée de «Tin-n-Ouahr», comme on entame la marche sur une terre
interdite : avec prudence, avec respect, mais aussi avec le courage d’affronter
ce qui, ailleurs, ne pouvait être dit...
Que
ces silences trouvent enfin voix...
SOMMAIRE
Introduction
Le désert comme matrice de vérité
1. Pourquoi
je dois écrire ce livre maintenant ?
Un
moment de maturité, un regard rétrospectif apaisé, la transmission sans
nostalgie.
2. Le
silence, cet autre langage
Le
non-dit comme acte littéraire. Le désert comme espace d’intuitions et de
retenues.
3. Écrire
au présent de l’indicatif
Le
choix stylistique essentiel de Tin-n-Ouahr, son audace, son risque, sa
singularité.
Quel serait ce Livre des Silences ?
Un
ouvrage structuré ainsi :
Partie I — Pourquoi j’ai écrit Tin-n-Ouahr (les
non-dits de l’intention)
Le
moment déclencheur, la nécessité intérieure, les années d’incubation.
Partie II — Ce que j’ai supprimé (les
chapitres fantômes)
· Scènes non écrites
· Voies narratives abandonnées
· Personnages qui auraient pu exister
· Suspense volontairement tempéré
· Idées trop violentes pour être couchées
sur le papier
Partie III — Les choix douloureux
Là
où j’ai hésité :
· Dans la psychologie de Tewfiq Baali
· Dans la représentation du commandement
militaire
· Dans le traitement du bagnard
· Dans les passages les plus sombres
Partie IV — Les inspirations secrètes
Ceux
qui m’ont influencé : amis, écrivains, professeurs, paysages, drames, musiques,
lectures. Jeu de questions/réponses avec une Intelligence Artificielle.
Partie V — Les passages que je n’ai jamais
expliqués (et que vais enfin commenter)
Pas
en les trahissant. En les éclairant, sans les dénaturer.
Partie VI — Le désert intérieur, l’origine de mon
écriture.
Chapitre 1 —
La Genèse secrète de Tin-n-Ouahr
1. L’étincelle : un monde déjà là
L’événement
intérieur qui a fait naître Tewfiq Baali.
2. Les années d’incubation (30 ans d’écriture)
Ce
qui a mûri en silence. La lente cristallisation de l’idée.
3. L’environnement politique, militaire,
social et intime
Pourquoi
ce livre ne peut naître qu’au Maghreb, et uniquement dans cette période historique précise.
4. Le refus primaire des éditeurs classiques
Un
choix d’indépendance fondatrice, sans forcément renier l’apport de ces porteurs de
livres à l’intention du public.
Chapitre 2 —
Les Voies Abandonnées (ou “Les Chapitres Fantômes”)
1. Les chapitres imaginés mais jamais écrits
Leur
sujet, pourquoi ils furent écartés.
2. Les personnages évincés
Ceux
qui auraient pu prendre place dans la saga
mais qui ne l’ont jamais traversée.
3. Les scènes trop violentes, trop
lumineuses ou trop intimes
Ce
que la pudeur, la sagesse ou la cohérence narrative m’ont dicté de laisser dans
l’ombre.
4. Les premières versions de certains
passages clés
Le
cheminement jusqu’à la version finale.
Chapitre 3 —
Les Nœuds de l’Hésitation
1. Tewfiq Baali : jusqu’où le laisser aller
?
Héros
tragique ou survivant stoïque ? Amant discret ou amoureux flamboyant ?
2. Fouzya Dorbani : la ligne délicate entre
amour et sacrifice
Les
versions alternatives de sa relation avec Tewfiq.
3. Les dilemmes militaires
Ce
qui fut refoulé, réécrit, atténué, renforcé.
4. L’autorité politique
Les
limites de ce qu’un roman peut nommer sans trahir ni se trahir.
5. Le commandement militaire
Les
limites de ce qu’un roman peut nommer sans trahir ni se trahir.
Chapitre 4 —
Les Inspirations Invisibles
1. Les gouals, les souks, les oasis
La
musique du parler populaire, les récits oraux.
2. Les maîtres de ma jeunesse
Hadj
Si Moussa, mon mentor, mon professeur de français au lycée, l’adjudant-chef
Kharoubi avec son charisme terre-à-terre, le S/Lt Dib avec sa rectitude
militaire, et les figures qui m’ont formé durant l’instruction militaire.
3. Les paysages qui ont modelé mon
imaginaire
Du
Camp Zéro au Sahara profond.
4. Les influences littéraires, explicites ou
secrètes
Celles
que je reconnais — et celles que je refuse, en dépit des critiques littéraires
et lecteurs qui vous voudraient y associer ma narration et mon style
d’écriiture.
Chapitre 5 —
Les Silences Choisis
1. La pudeur narrative
Ce
que j’ai décidé de suggérer plutôt que montrer.
2. Les ellipses volontaires
L’art
de laisser le lecteur respirer pour dénicher mes non-dits.
3. Les mots que je n’ai jamais écrits
Et
pourquoi j’ai préféré les suspendre (le “M.rde” y a sa place).
4. Le choix du tragique retenu
Pourquoi
Tin-n-Ouahr ne cède jamais au spectaculaire facile.
Chapitre 6 —
Le Désert comme Origine de l’Écriture
1. La solitude nécessaire
Le
travail patient, lent, méditatif qui a rendu cette saga possible.
2. La “ferme agricole” comme métaphore
littéraire
Un
projet provisoire de créer la vie dans une terre hostile.
3. L’échec et le recommencement
Comment
chaque perte réelle ou fictive a nourri ma plume dans le temps et l’espace.
4. Le désert comme mesure morale
L’épuration,
la dignité, la résistance silencieuse.
Chapitre 7 —
Autobiographie involontaire : la part de moi-même
1. Avec Tewfiq Baali
Ce
que j’ai associé de moi, consciemment ou non.
2. Avec Fouzya, Ann-Mary, et les compagnons d’infortune du Camp Zéro
Les
reflets dissimulés d’expériences vécues.
3. Dans la douleur et la révolte
Les
pages écrites “à froid” et celles écrites “à vif”.
4. Dans le style
Pourquoi
je suis reconnaissable même quand je me cache derrière le narrateur.
Chapitre 8 —
L’Écriture comme Dernier Exil
1. Pourquoi je continue d’écrire ?
Et
pourquoi je n’ai jamais pu “ranger mes plumes”.
2. Ma place cachée dans mon œuvre
Mon
effacement volontaire.
3. Mon héritage littéraire et humain
Ce
que je souhaite léguer à la génération des jeunes gens.
4. La lumière après la tragédie
Comment
l’écriture a transformé le sable en mémoire fertile.
Épilogue
— Le Pain Rompu avec les nomades est un trait d'union infaillible
Un
texte court, profond, dédié :
· à mon père spirituel, Hadj Si Moussa,
· aux lecteurs qui se retrouveront autour
de moi,
· à ce Camp Zéro où, par l’entremise de
Tewfiq Baali,
le désert a refleuri par deux fois…
Réminiscences
Les silences avant l’écriture
Origines
du projet Tin-n-Ouahr
Enfance, famille, ruralité, premiers paysages. Le rapport au silence, au
non-dit, à la pudeur. La naissance d’un besoin d’écrire
Le jeune
homme que j’étais face à un pays qui craquelle sous l'injustice et la médiocrité
Université,
capitale, illusions dissipées
Chocs esthétiques, chocs politiques
L’injustice comme feu intérieur
Le refus des « vernis qui craquent »
Le Camp Zéro,
matrice d’un monde
Service
militaire
La caserne
Les latrines
Les hommes brisés
Les bagnards
L’ordre militaire
Comment est né Tewfiq Baali
Comment le désert a pris la parole
Le Chant du
Sahara
Les chuchotements, la
géographie vécue
Les pistes, les convois, la faim, la soif
La solitude, la fraternité
L’apprentissage du courage
Les mythes sahariens
L’ethnographie vécue, jamais folklorique
Tin-n-Ouahr, un auteur trente ans debout
L’écriture
dans les creux de la vie
Les cahiers, les latrines, les nuits d’insomnie
Le rôle des silences dans la création
La discipline : lenteur, rectitude, vérité
La publication indépendante
Le refus du renoncement
Les écueils, les abandons, les renaissances
La destinée du manuscrit
Le Silence
après l’écriture
Ce qu’on gagne
en écrivant
Ce qu’on perd
L’auteur face à ses lecteurs
Transmission aux enfants
À quoi sert une œuvre ?
Pourquoi une IA peut être une interlocutrice
La paix retrouvée
La dernière parole
La désormais véritable solitude
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