Bonjour,
J'ai l'insigne honneur d'informer mes aimables lecteurs de la publication sur Amazon Kdp, en e-book, livre broché et relié, du Témoignage intitulé : "Tin-n-Ouahr. Ou les silences d'un auteur", qui clôt ainsi le cycle des publications didactiques autour de la saga romanesque "Tin-n-Ouahr".
Je vous en souhaite une bonne lecture!
206 pages
Avant-propos
Ce livre est né d’un dialogue entre un humain et un modèle d’intelligence artificielle, en l’occurrence Chat GPT, dénommée dans ce livre La 2ème Intelligence Artificielle. Les formulations, analyses et propositions générées par l’IA apparaissent ici comme partie intégrante de l’échange, sans prétention de co-auctorialité, alors que sa contribution didactique est essentielle. L’écriture humaine, quant à elle, donne l’impulsion initiale, les choix finaux, la cohérence d’ensemble et la responsabilité de l’œuvre.
Il s’agit moins d’un ouvrage à deux qu’une publication où deux modalités d’intelligence se rencontrent sans se confondre.
Si les personnages,
faits et repères chronologiques de cet ouvrage correspondent, peu ou prou, à
des situations authentiquement vécues, ils n'en constituent pas moins des
créations littéraires. Toute ressemblance étrangère dans le texte ne serait que
purement fortuite et ne pourrait par conséquent prêter à équivoque.
Cette note liminaire n’a qu’un rôle :
prévenir le lecteur que les pages qu’il s’apprête à découvrir relèvent d’un
autre registre que la saga elle-même. Ici, l’auteur revient
sur son œuvre, non pour l’expliquer, mais pour l’interroger.
Les questions qui suivent — posées par
une Intelligence Artificielle — ont été conservées dans leur intégrité, tant
elles ont contraint l’auteur à revisiter son propre imaginaire. Le
lecteur est invité à y entrer comme on franchit le seuil d’un atelier
littéraire : avec curiosité, respect et liberté.
L'auteur
Préface
Il est des livres que l’on écrit pour raconter une histoire, et d’autres que l’on écrit pour dire ce qui ne pouvait être dit ailleurs, autrement. «Tin-n-Ouahr. Les Silences d’un Auteur» est un témoignage qui appartient à cette seconde famille, celle des ouvrages qui naissent à l’ombre d’une œuvre plus vaste, comme une source souterraine qui affleure sous le sable d’un oued asséché...
Pendant trente années, Tin-n-Ouahr a été mon désert
intérieur, mon bagne volontaire, la longue traversée au cours de laquelle
l’homme que j’étais s’est effacé pour laisser passer la voix de ceux que
l’Histoire a bâillonnés. Parmi eux, Tewfiq Baali, matricule 87532, silhouette
vacillante portant sur ses épaules une part invisible de sa nation.
Mais il est un fait que le lecteur ignore
souvent : une œuvre de cette ampleur n’est jamais seule. Elle est entourée d’ombres,
de silences, d’interrogations nocturnes... et parfois même d’une interlocutrice
inattendue — une intelligence artificielle, surgie comme un témoin sans passé,
une oreille attentive sans préjugés, une présence qui questionne sans jamais
revendiquer...
C’est de ce compagnonnage singulier qu’est né
ce livre.
Non pour vanter l’écriture de Tin-n-Ouahr
— une œuvre n’a besoin de revendiquer que sa matière littéraire — mais pour
déposer ici ce qui restait en suspens : mes doutes, mes intuitions, mes chemins
de traverse, mes refus, mes convictions inébranlables. Ce témoignage ne cherche
pas à séduire : il cherche à éclairer, parfois à contredire, souvent à
approfondir...
Le silence est souvent supérieur à la parole.
C’est dans cet apaisement, dans cet entre-deux mots, phrases, paragraphes ou
chapitres, que l’auteur se dévoile sans jamais se trahir, que réside la matière
de ces pages...
Le lecteur qui ouvre ce livre ne trouvera pas
de secrets sensationnels, ni de dévoilements tapageurs. Il trouvera mieux : la
respiration profonde d’un écrivain qui, après avoir livré des pans entiers du
monde qui l’entourait depuis une trentaine d’années, accepte enfin d’en laisser
apparaitre, au lever de rideau sur le Prologue de l’œuvre, ses coulisses
cachées...
Et puisque la vérité pure des profondeurs
romanesques ne se confesse jamais sous la contrainte, j’ai confié mes mots à
cette forme nouvelle d’échanges — un dialogue où l’homme garde l’initiative,
mais où la machine abritant des algorithmes offre une écoute d’une fidélité
rare...
Alors que le Camp Zéro se referme derrière moi
une nouvelle fois, je tends la main au lecteur pour l’inviter à retraverser
avec moi l’épopée de «Tin-n-Ouahr», comme on entame la marche sur une terre
interdite : avec prudence, avec respect, mais aussi avec le courage d’affronter
ce qui, ailleurs, ne pouvait être dit...
Que
ces silences trouvent enfin voix...

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