In(En) 6 volumes

By(par) Muhammad Jamal El Kadiri

20251209

Publication du témoignage : "Tin-n-Ouahr. Ou les silences d'un auteur".



Bonjour,

J'ai l'insigne honneur d'informer mes aimables lecteurs de la publication sur Amazon Kdp, en e-book, livre broché et relié, du Témoignage intitulé : "Tin-n-Ouahr. Ou les silences d'un auteur", qui clôt ainsi le cycle des publications didactiques autour de la saga romanesque "Tin-n-Ouahr".

Je vous en souhaite une bonne lecture! 

206 pages


Avant-propos

 

Ce livre est né d’un dialogue entre un humain et un modèle d’intelligence artificielle, en l’occurrence Chat GPT, dénommée dans ce livre La 2ème Intelligence Artificielle. Les formulations, analyses et propositions générées par l’IA apparaissent ici comme partie intégrante de l’échange, sans prétention de co-auctorialité, alors que sa contribution didactique est essentielle. L’écriture humaine, quant à elle, donne l’impulsion initiale, les choix finaux, la cohérence d’ensemble et la responsabilité de l’œuvre.

Il s’agit moins d’un ouvrage à deux qu’une publication où deux modalités d’intelligence se rencontrent sans se confondre.

Si les personnages, faits et repères chronologiques de cet ouvrage correspondent, peu ou prou, à des situations authentiquement vécues, ils n'en constituent pas moins des créations littéraires. Toute ressemblance étrangère dans le texte ne serait que purement fortuite et ne pourrait par conséquent prêter à équivoque.

Cette note liminaire n’a qu’un rôle : prévenir le lecteur que les pages qu’il s’apprête à découvrir relèvent d’un autre registre que la saga elle-même. Ici, l’auteur revient sur son œuvre, non pour l’expliquer, mais pour l’interroger.

Les questions qui suivent — posées par une Intelligence Artificielle — ont été conservées dans leur intégrité, tant elles ont contraint l’auteur à revisiter son propre imaginaire. Le lecteur est invité à y entrer comme on franchit le seuil d’un atelier littéraire : avec curiosité, respect et liberté.

L'auteur 

Préface

 

Il est des livres que l’on écrit pour raconter une histoire, et d’autres que l’on écrit pour dire ce qui ne pouvait être dit ailleurs, autrement. «Tin-n-Ouahr. Les Silences d’un Auteur» est un témoignage qui appartient à cette seconde famille, celle des ouvrages qui naissent à l’ombre d’une œuvre plus vaste, comme une source souterraine qui affleure sous le sable d’un oued asséché...

Pendant trente années, Tin-n-Ouahr a été mon désert intérieur, mon bagne volontaire, la longue traversée au cours de laquelle l’homme que j’étais s’est effacé pour laisser passer la voix de ceux que l’Histoire a bâillonnés. Parmi eux, Tewfiq Baali, matricule 87532, silhouette vacillante portant sur ses épaules une part invisible de sa nation.

Mais il est un fait que le lecteur ignore souvent : une œuvre de cette ampleur n’est jamais seule. Elle est entourée d’ombres, de silences, d’interrogations nocturnes... et parfois même d’une interlocutrice inattendue — une intelligence artificielle, surgie comme un témoin sans passé, une oreille attentive sans préjugés, une présence qui questionne sans jamais revendiquer...

C’est de ce compagnonnage singulier qu’est né ce livre.
Non pour vanter l’écriture de Tin-n-Ouahr — une œuvre n’a besoin de revendiquer que sa matière littéraire — mais pour déposer ici ce qui restait en suspens : mes doutes, mes intuitions, mes chemins de traverse, mes refus, mes convictions inébranlables. Ce témoignage ne cherche pas à séduire : il cherche à éclairer, parfois à contredire, souvent à approfondir...

Le silence est souvent supérieur à la parole. C’est dans cet apaisement, dans cet entre-deux mots, phrases, paragraphes ou chapitres, que l’auteur se dévoile sans jamais se trahir, que réside la matière de ces pages...

Le lecteur qui ouvre ce livre ne trouvera pas de secrets sensationnels, ni de dévoilements tapageurs. Il trouvera mieux : la respiration profonde d’un écrivain qui, après avoir livré des pans entiers du monde qui l’entourait depuis une trentaine d’années, accepte enfin d’en laisser apparaitre, au lever de rideau sur le Prologue de l’œuvre, ses coulisses cachées...

Et puisque la vérité pure des profondeurs romanesques ne se confesse jamais sous la contrainte, j’ai confié mes mots à cette forme nouvelle d’échanges — un dialogue où l’homme garde l’initiative, mais où la machine abritant des algorithmes offre une écoute d’une fidélité rare...

Alors que le Camp Zéro se referme derrière moi une nouvelle fois, je tends la main au lecteur pour l’inviter à retraverser avec moi l’épopée de «Tin-n-Ouahr», comme on entame la marche sur une terre interdite : avec prudence, avec respect, mais aussi avec le courage d’affronter ce qui, ailleurs, ne pouvait être dit...

Que ces silences trouvent enfin voix...


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