In(En) 6 volumes

By(par) Muhammad Jamal El Kadiri

20250829

Thunderous changes in economic policy in my country/ Changements tonitruants de politique économique dans mon pays



Good day,

It's been a long time since I stopped talking about the political situation in my country. (Elections, demonstrations, change of government, etc.). Why? Because the dice were loaded since the beginning of national independence. The clan struggle had reached the point of the physical liquidation of politicians who opposed the approach of the microcosm called "decision-makers", despite being in cahoots with spheres of influence, whether Western or communist-affiliated. But when apprentice sorcerers in economics, with the blessing of the presidency, which wants to reduce the import bill that weighs heavily on the country's foreign exchange mattress, dare, in the space of a month and a half, to change from top to bottom the cogs of the economic and financial circuits of imports, creating an abysmal malaise at the level of economic actors (Ministries, companies, banks, customs, obliged to wait for the visa of a single minister to import, grant credits by banks, and be required to send a weekly email to justify material and financial flows (customs clearance and other information from intermediaries in the import process), this is beyond understanding and requires a major political decision: to return to square one, because shortages are beginning to appear on the horizon (Milk, basic foodstuffs, inputs for production companies, etc.), notwithstanding the disasters caused by the obsolescence of rolling stock and lack of spare parts. What to do? On the one hand, maintain the old circuits, modernize them, while severely punishing those involved in overcharging. On the other hand, excessively favor national production (cereals, milk powder factories, dairy cows, sheep and cattle for slaughter, and dry food production). This is what we call food autonomy. A Prime Minister jumps and is replaced by another, is the least of my worries. Everyone is on ejection seats, because when institutions are the result of an authoritarian mode of governance, political decisions do not obey the law of the elected majority, of placing honest and competent men in key positions, but rather the goodwill of a ruling oligarchy. For a country endowed with such significant natural resources and an educated youth who only ask to participate in nation-building, this is the height of absurdity!  Full stop!

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Bonjour,

Cela fait longtemps que j'avais cessé de parler de la situation politique de mon pays. (Elections, manifestations, changement de gouvernement, etc...). Pourquoi ? Parce que les dés étaient pipés depuis le début de l'indépendance nationale. La lutte de clans était arrivée jusqu'à la liquidation physique des hommes politiques qui s'opposaient à la démarche du microcosme qu'on appelle les "décideurs", pourtant acoquinés à des sphères d'influence, occidentales fussent-elles ou d'obédience communistes. Mais lorsque des apprentis-sorciers en économie, avec la bénédiction de la présidence, qui veut réduire la facture des importations qui pèse lourdement sur le matelas de devises du pays, osent, en l'espace d'un mois et demi, changer de fond en comble les rouages des circuits économiques et financiers des importation, créant un malaise abyssal au niveau des acteurs économiques (Ministères, entreprises, banques, douane), obligés d'attendre le visa d'un seul ministre pour importer, accorder les crédits par les banques, et être tenus de transmettre un e-mail hebdomadaire pour justifier les flux matériels et financiers (passage en douane et autres informations des intermédiaires dans le processus d'importation), cela dépasse l'entendement et exige une décision politique majeure : revenir à la case de départ, car des pénuries commencent à pointer à l'horizon (Lait, denrées alimentaires de première nécessité, intrants des entreprises de production, etc...), nonobstant les catastrophes occasionnées par la vétusté du matériels roulants et manque de pièces détachés. Quoi Faire ? D'une part, maintenir les anciens circuits, les moderniser, tout en punissant sévèrement les acteurs de la surfacturation. D'autre part, favoriser à outrance la production nationale (Céréales, usines de poudre de lait, vaches laitières, ovins et bovins destinés à l'abattage et productions de denrées alimentaires sèches). C'est cela ce qu'on appelle l'autonomie alimentaire. Qu'un Premier Ministre saute et est remplacé par un autre, est le dernier de mes soucis. Tous sont sur des sièges éjectables, car lorsque les institutions sont issues d'un mode de gouvernance autoritaire, les décisions politiques n'obéissent pas à la loi de la majorité élue, de placement d'hommes intègres et compétents à des postes névralgiques, mais au bon-vouloir d'une oligarchie au pouvoir. Pour un pays doté de si importantes ressources naturelles et d'une jeunesse instruite qui ne demande qu'à participer à l'édification nationale, c'est le comble ! Point à la ligne.  

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